Créer c'est résister

Poésie, Musique, Peinture, Photographie

posté le 08-09-2015 à 21:00:44

Fin de ce blog

Fin de ce blog:




https://www.youtube.com/watch?v=r8lWkNnhJB0&feature=player_detailpage



Alain Girard

Le 8 09 2015


 


 
 
posté le 08-09-2015 à 20:52:25

A présent!







A présent que j'ai publié Ici de nombreuses choses, plus ou moins

lisibles, je m'en vais m'en aller ailleurs... j'en ai l'habitude et chaque fois

j'écris: "si vous souhaitez me suivre, demandez-moi l'adresse par mail,
je serai heureux de vous la donner! Mais chaque fois c'est le silence,

l'immense silence du web comme une porte close dans les couloirs de l'entendu!"


pour autant, si vous le souhaitez, vous pouvez m'écrire ici:

slmfc@orange.fr

à bientôt, quelque part!


je concluerai mon blog avec une chanson de Jacque Brel...

en vous remerciant pour tous vos soutiens...

Alain Girard




 

 


 
 
posté le 08-09-2015 à 20:38:10

L'Encre du vent.

 

 

 

 

 

 

 

 

piedra a déposé dans un commentaire sur mon blog ceci :

« Viens près de l'âtre de mon cœur »


« Ce dire » est un octosyllabe, un très bel octosyllabe,
c'est pourquoi je n'ai pu me retenir d'écrire ceci :

L'Encre du vent. 

Sur un vers de piedra !


« - Viens près de l'âtre de mon cœur » (piedra)
- Mais je ne suis qu'un étranger
Cette ombre au loin presque égorgée
Qui titube parmi les heures !

Je ne sais plus le coin d'un feu
Ce qui pétille dans les flammes ;
Plus rien n'illumine ou si peu
Le rêve où s'évoquait mon âme !

A peine écrite à peine osée
La vie s'éteint sur l'horizon
Ici ou là quand la rosée
Balbutie les quatre saisons !

J'imaginais l'Encre du vent ;
Au long de ma vie, transporté
Tout ce que chacun dit souvent
Mais, de moi, furent déportées :

La simplicité, le regard,
La parole que nul n'entend,
Le chemin creux où l'on s'égare
Et qui, en secret, n'est qu'instant !

« -Viens près de l'âtre de mon cœur ! » (piedra)
- Mon songe est las, sans avenir...
Il ne peut rien pour le bonheur
A peine Ta main retenir !


Alain Girard

le 8 09 2015

Copyright. Tous Droits Réservés.

 

 


 
 
posté le 08-09-2015 à 16:51:19

L'Enfant.

L’Enfant.


Composition et interprétation:
Jean-Marie Djibedjian

Texte: Alain Girard


http://leschansonsdejmd.musicblog.fr/1550138/L-enfant/



Plus loin que moi, en mes rumeurs,
là où tressaille l'entendu
de ce qui vit, de ce qui meurt,
de ces regards, partout, perdus

parmi les choses incertaines
où l'homme méconnaît ses lieux,
parmi toutes ces voix hautaines
qui posent leurs mains sur nos yeux

ainsi qu'à regarder le monde
l'on ne se voit plus que soi-même,
parmi l'oubli, lui-même immonde,
la vie ne répond plus : je t'aime,

quand l'homme, en ses propres rumeurs,
là où tressaille l'entendu
de ce qui vit, de ce qui meurt,
n'a qu'un regard, partout, perdu !

Où donc s'est terrée la colombe
parmi la fange du destin,
affolée, comme nous, des bombes
éclatées par tous les lointains ?

Où donc poser encor un pied
parmi les déchets et les ruines ?
Nous finirons tous estropiés...
l'homme a souillé... même la bruine !

Il est, à l'Enfant, un sourire
avec ses yeux qui veulent tout,
son insouciance pour nous dire :
« arrêtez ça, vous êtes fous ! »

Plus loin que lui, en ses rumeurs,
là où tressaille l'entendu
de ce qui vit, de ce qui meurt
...l'Enfant, de nous, se sent perdu !

.

Texte: Alain Girard

Musique: JMD

Tous droits réservés©

 


 
 
posté le 07-09-2015 à 17:03:15

J’ai froid !



    J’ai froid !

    Composition: Jean-Marie Djibedjian
    Chant: Jean-Marie Djibedjian
    Guitare: Jean-Marie Djibedjian
    Texte: Alain Girard



    J’ai froid sur mes amours et froid en mon silence,
    En ce vide du temps dont ma verve est souillée ;
    Le chemin de mes mots évoque mon errance
    Et je reste – perdu – un peu en … pointillé !

    D’un pas, l’autre, jamais - sous le ciel imprécis -
    Je ne vais, écoutant la rue des jours sans pluie,
    Ni même celle-là qu’un soleil négocie
    Aux regards inconnus de Celle ou de Celui !

    Je n’aventure plus mon geste suranné
    A ces lieux entendus où bafouillent les hommes
    Et là – dans ce huis clos – quelque peu étonné
    Je me dis – malgré moi – voilà où nous en sommes !

    A l’autre bout des jours se dessine un nuage
    Éclaté des rougeurs d’un vieux soleil couchant,
    Je m’assieds, là, tout près des confins de mon âge
    Et j’écoute, en ses feux, des grands oiseaux, le chant !

    Sombrement, je devine - en ces teintes - le seuil
    Où l’horizon rassure, où plus rien n’est en proie
    A quelques soubresauts, à quelques anciens deuils
    Mais il n’est plus d’amour, ici bas, et… J’ai froid !

    Alain Girard


    Copyright. Tous Droits réservés.
 


Commentaires

 

1. Piedra*  le 08-09-2015 à 08:20:29

Alors à tes mots désenchantés mes mots pour te réchauffer... Viens près de l'âtre de mon coeur...
Un très beau texte, bien orchestré par les notes de
JM.
Piedra

2. Girard_Kervel  le 08-09-2015 à 18:49:45

Citation:

" Viens près de l'âtre de mon coeur"
piedra

je ne peux laisser "passer" un si bel octosyllabe....

Alain

 
 
 
posté le 06-09-2015 à 04:22:50

Mais parlons d'autre chose.

Mais parlons d'autre chose

Jean-Marie Djibedjian
Alain Girard

ça s'appelle:

"Ecrire et puis mourir"

composition et chant Jean-Marie Djibedjian

Texte: Alain Girard

Alain Girard
Copyright.

Dépôt Sacem

 


Commentaires

 

1. Nacre  le 06-09-2015 à 11:26:51  (site)

Magnifique cette fort belle complainte...elle me plaît beaucoup.
Ecrire et puis mourir.../Vivre avec d'autant plus d'acuité je préfère nettement.
"Ce n'est pas la peine de se tuer,puisqu'on se tue toujours trop tard." Cioran/De l'inconvénient d'être né,1973."

2. Piedra*  le 07-09-2015 à 11:28:11

Belle ode ...
Ecrire pour ne pas mourir
Accrochés aux mots comme à une bouée....
Merci Alain pour ce beau partage !

 
 
 
posté le 06-09-2015 à 01:47:49

Je suis là, Mon Tempo





Je suis là Mon Tempo

 

 

 

 

 

 

 

 




Par mes mots engourdis de flammes éphémères
Lorsque je ne sais plus, lorsque je ne sais rien
Que l'immense bonheur que me donnait Mon Chien
Je m'écroule et la vie n'est rien d'autre qu'amère !

Dans mon obscurité je défaille et m'en vais
Vers d'autres horizons, improbable parcours,
Et je ne suis, de Lui, que tout ce qui dévêt
Le tendre du bonheur, la beauté de l'amour !

Je suis son cœur éteint, je suis ses yeux ouverts
Par-dessus, par-dessus les ombres de la vie...
C'est juste s'il me reste, en quelque endroit, des vers,
C'est juste, s'il se peut, sans Lui, une autre envie !

Dans l'ailleurs des matins la vie pose ses choses
Comme ne plus savoir si l'on existe encore...
Moi j'ai couché la mienne, en un bouquet de roses,
Sur l'âme de Mon chien, là où j'ai mis son corps !

Rien ne sera jamais comme il fut autrefois,
Et ni même le vent et ni même l'orage
Et même pas ma vie dans mon propre voyage
A présent que j'implore, en ma petite foi,

Le Dieu de mes survies ; Oh Mon Dieu... Il est mort
Mon tendre Compagnon qui m'a tant, tant donné
Mon Copain, Mon Amour, Toi, toujours étonné
D'un petit papillon sur les fleurs du dehors !

Regarde le grand jour, éblouit toi des bois,
Et que toute rosée parfume Ton chemin...
Je suis là Mon Tempo et ma main à ta main
C'est mon cri, pour la mort, et le tien qui aboie !


Alain Girard

Le 6 09 2015

Copyright.




 


Commentaires

 

1. Piedra*  le 06-09-2015 à 12:04:38

Dans le grand bois
Où perlent des larmes de rosée
Il est une âme accrochée
Au feuillage d'or
Un papillon s'y pose
laissant la poudre de ses ailes
Et, poussé par un souffle léger,
S'envole au ciel
Pour un ultime rendez-vous...

Piedra

2. Alain Girard  le 07-09-2015 à 20:20:29

Oui, pour un ultime rendez-vous!
Merci de Tes Mots!

Alain

 
 
 
 

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